Bonne année 2020

Le Président, le bureau et tous les membres du curling Club de Lyon vous souhaitent un excellente année 2020, que vous y soyez simplement heureux et en bonne santé !

Bonne année 2020

Et pour ceux qui seraient tentés de poser la question, eh bien non, ce n’est pas nous sur la photo, parce que nous n’avons pas (encore) de belle coupe à présenter.

Peut-être cette année…

Du très bon chocolat…

On l’espérait, mais on n’osait pas. Il faut dire que ça fait depuis si longtemps que les résultats sont décevants : les équipes de France de curling, quelque soit leurs formats, devenaient invisibles, et dégringolaient dans tous les classements internationaux. Atteindre une phase finale était une utopie pure.

L’époque semble changer : en novembre, l’équipe de France Hommes, encore junior, se maintenait en division B des Championnats d’Europe, en ratant de peu la phase finale et une possible remontée dans l’élite. Romain Borini et Sandrine Morand, fra © WCFEt tout début décembre, l’équipe de France de double-mixte, composée de Romain Borini et Sandrine Morand accédaient brillamment aux play-offs du tournoi de qualification pour les championnats du monde 2020 après 5 victoires et une défaite dans son groupe. Une première dans cette discipline assez récente. Mais la marche suivante était trop haute : l’Italie, puis la Chine ont infligé aux bleus 2 lourdes défaites qui la prive de se retrouver parmi les meilleurs nations de double-mixte du moment. La progression est néanmoins sensible.

Et cette semaine, c’est encore l’équipe de France hommes qui est sollicitée, à Lohja en Finlande pour les championnats du monde juniors division B, Léo Tuaz, Kilian Gaudin, Eddy Mercier et Quentin Morard étant encore juniors… 3 places sont à prendre en division A en février 2020 en Russie, et au vu de l’expérience désormais accumulée de cette équipe,on ne peut s’empêcher d’y penser.
Eddy Mercier, fra © WCF / Richard GrayLa compétition commence petitement, avec les défaites logiques contre les favoris du groupe, la Suède et la République Tchèque. Sans jouer juste, elle gagne contre le Kazakhstan et la Chine. Puis elle perd bêtement en jouant bien contre la Hongrie, et gagne face à l’Autriche en étant très hésitante… Sa victoire avec une belle maîtrise devant la Finlande, combinée à d’autres facteurs, lui ouvre la porte des play-offs.
Pour les quarts de finale, les bleus doivent affronter un Japon impérial, invaincu jusqu’alors. Ils remporteront le match de façon magistrale, avec des enchaînements monstrueux, mais ne pourront rien face à la régularité chirurgicale suédoise en demi-finale, ni contre l’Allemagne, qui contrôlera tranquillement le match pour la médaille de bronze.
Médaille en chocolat donc, et pas de montée en division A, ce qui peut décevoir à première vue. Mais il faut également voir qu’à coté de moments flamboyants, il y a aussi de terribles absences peu compatibles avec le niveau demandé, qui ont produit des débriefs musclés du coach Thierry Mercier.

Franchement, quand on sait d’où vient le curling français, on ne peut que savourer ces résultats. On fera mieux plus tard.
Passez toutes et tous de bonnes fêtes !

Mention bien

Les Championnats d’Europe de curling, division B, à Helsingborg sont finis pour l’équipe de France. Elle quitte la Suède avec 4 victoires et 3 défaites, et rate de très peu les play-off. Ca reste la meilleure performance bleue depuis très très longtemps…

Eddy Mercier, Killian Gaudien, Leo Tuaz, Quentin Morard, fra © WCF / Richard GrayPour finir le round-robin, il restait à rencontrer la Turquie, l’autre favori du groupe, et qui s’est montrée comme tel, ne laissant aucune possibilité de prendre des points. Même sans se faire voler de points, le score s’est rapidement alourdi pour être de 2-6 à la pause, les souffrances étant ensuite rapidement arrêtées tant l’issue du match était scellé : 2-7.
Restait à finir sur une bonne note face au Belarus, en position de se qualifier pour les play-off. La France également, mais plusieurs autres facteurs entraient en ligne de compte (tir à la cible, résultat de la Lettonie…). Et là, les français ont livré un match hallucinant tactiquement face à une très bonne équipe, atteignant la pause sur un score de 5-2 et un magnifique coup de 4 au 5ème end. Puis ils ont géré calmement pour garder le marteau au 10ème et marquer le point décisif… Très belle victoire de 7-6.
Mais dans le même temps, la Lettonie l’emportait tout à la fin, scellant la situation de la France pour la suite de la compétition, de toute manière handicapée par le DSC (Draw Shot Challenge), le tir à la cible déterminant en cas d’égalité. Résultat : un 5ème place, avec un maintien dans cette division B, ce qui était l’objectif du moment.

Mention bienEt au final, c’est avec satisfaction qu’on examine le bilan, même si une participation aux play-off aurait été un plus indéniable en terme d’expérience. Le coche a vraisemblablement été raté dans le match face à la Lettonie, plombé dès le 1er end. Sur les 4 victoires, deux ont été acquises à l’extra-end, et à chaque fois sans le marteau, ce qui révèle malgré tout une fragilité. Thierry Mercier, le coach, ne le cache pas : « on a été par moment encore un peu trop junior, on a joué la gagne trop vite, et on a été puni ». Mais la bande à Quentin Morard a indéniablement élevé son niveau de jeu au fur et à mesure de la compétition, ce qui laisse entrevoir de belles perspectives. Avec un tout petit peu de bouteille en plus, elle saura revenir dans l’élite européenne, et surtout y rester.

Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas. Pas encore. Mais cette équipe de France est sur le bon chemin.