On parle de nous…

On ne cesse de le répéter : une fois passée la surprise face à une activité méconnue et un rien décalée, le curling est une activité ludique et accessible qu’on peut pratiquer de 7 à 77 ans. Pour peu qu’il existe des infrastructures. C’est ce que sont venu mesurer les journalistes de LyonActuSport.fr, le temps de notre entraînement hebdomadaire.

On parle de nous...La médiatisation obtenue lors des Jeux Olympiques montre de manière évidente qu’il existe un intérêt même en l’absence de participation d’une équipe de France. Notre président a présenté notre sport, qui ne se résume actuellement que par des contraintes et des difficultés qui remettent en cause notre existence même : le Curling Club de Lyon veut simplement jouer.

Mais ce qui se passe à Lyon n’est finalement que le reflet du curling national, réduit à l’invisibilité par sa propre fédération. La vingtaine d’autres clubs en France sont plus ou moins logés à la même enseigne et ne peuvent compter que sur eux-mêmes. L’exemple de la Corée du Sud est édifiant pour ce qu’il est possible de faire en un peu moins de 4 ans pour développer le curling : partie de rien, l’équipe féminine est devenue vice-championne olympique et a suscité un engouement incroyable alors que ses membres et ce sport était inconnus dans cette partie de l’Asie…

La FFSG pourrait en prendre de la graine, mais elle préféré garder ses sous pour le patinage. Elle a même laissé ses athlètes en luge et skeleton pourtant qualifiés pour Pyeongchang à la maison…

Même avec une glace impropre au curling, on continue, parce que le curling, c’est juste génial… Venez essayer (même ceux de la fédé, qui décident sans avoir jamais touché une pierre), et vous verrez !