Saison finie…

La saison est terminée. Notre patinoire, réduite à l’état de flaque brillante plonge les curleurs lyonnais dans une léthargie sportive jusque mi-septembre. Ils ne sont pas les seuls à se reposer un peu. Depuis l’origine, nos antiques pierres, qui sautent, parfois surfent sur les vagues gelées plus qu’elles ne glissent, vont bénéficier d’une retraite paisible, au chaud, dans un grand placard. La fédé de curling nous l’a promis : 16 nouvelles, mais pas neuves, devraient arriver pour la rentrée. De quoi nous faire piaffer d’impatience.

Encore les rouges qui gagnent...Retour sur la saison écoulée. Les années de Jeux Olympiques nous ont envoyé une lumière inhabituelle et même quelques spectateurs et journalistes lors des entraînements de février et mars. Il y eut beaucoup de demandes pour découvrir la discipline, mais faute d’infrastructure et de créneaux disponibles, impossible d’y répondre dans des conditions satisfaisantes. Coté effectif, l’unique piste a fait assez souvent le plein, ce qui montre que le traçage d’une seconde ne serait pas un luxe. Sans elle, il n’y a pas un début d’une éventualité de développement de l’activité parce qu’il n’y a quasiment aucune possibilité d’accueillir de nouveaux joueurs alors qu’il y a une demande.

Ce qui ne change pas non plus, c’est la glace le long de la bordure, avec ses trous, ses bosses, ses coulées et son devers légendaire qui nous fait oublier un temps que le «curl» existe bien dans les deux sens. C’est lors des tournois, 2 cette saison à Saint-Gervais et à Valence, qu’on s’en rend compte. Nous aimerions évidemment en faire plus et apparaitre enfin dans le classement national des clubs. Ces compétitions sont indéniablement facteur de progression, mais avec un effectif des plus réduit et si peu de moyens, c’est compliqué.

Finalement, chaque nouvelle saison apporte son lot de nouveautés et d’évolutions. Cette année, ce fut le site internet, une présence au forum des associations. En septembre, ce sera l’arrivée des nouvelles pierres. Qui sait ensuite, ce qui peut arriver ! On va donc rester optimiste.

Bon été à tous.