On pourra dire que l’on se souviendra de cette Coupe de France à Vaujany. La glace y était parfaite et le groupe B dans lequel figurait le CCL était ouvert. Mais Lyon, avec Momme, André, Marc et Guy, a fini 8ème, comme l’an passé, un peu en deçà de l’objectif initial. En quelque sorte, ce classement reflète notre juste place dans la hiérarchie nationale et correspond à notre niveau : on est capable de proposer un jeu et une stratégie intéressante, mais on est aussi capable des pires absences qui se payent cher face à des équipes plus régulières et aguerries que nous.
C’est Besançon, grandissime favori, qui a levé la Coupe de France, bataillant ferme face à Viry 1, vainqueur de l’édition précédente, pendant que Mulhouse s’adjugeait la troisième place devant Strasbourg. Toutes ces équipes sont qualifiés pour les Championnats de France qui se dérouleront également à Vaujany du 11 au 13 mars 2016, auxquelles se rajoute Viry 2 qui s’est adjugé la 5ème place aux dépends de Valence. Chez les juniors, c’est Chamonix qui l’emporte face à Viry.
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1er jour
Grosse journée avec 3 matches : Rouen, Viry 1 et Strasbourg.
Le premier fut face au ROC (Rouen Olympic Club) qui fait ses premières apparitions en compétition de curling. La partie fut maîtrisée de bout en bout, avec des moments très intéressants et peu de déchet. Une excellente mise en jambes.
Le second nous opposa à Viry 1, vainqueur en titre de l’épreuve. Dès les premières pierres, la différence avec le match précédent se faisait sentir. L’affaire était bigrement corsée, et chaque équipe bénéficiait de la dernière pierre pour scorer. Viry marquait 2 au 3ème end, mais les lyonnais restaient au contact dans un match crispant. Au 8ème end, avec le marteau et au vu des ends précédents, marquer 3 pour gagner semble impossible. Et pourtant. 2 tirs adverses ratés au plus mauvais moment nous mettent sur un nuage sans même lancer la dernière pierre… Viry ne perdra que ce match et finira deuxième.
Le dernier de la journée nous fait croiser Strasbourg, équipe solide qui a également remporté ses 2 matchs. Avec le règlement de la Coupe de France, gagner à ce stade signifiait juste accéder en demi-finale… Les choses commencèrent plutôt bien en marquant 3 d’entrée et en faisant la course en tête jusqu’au 6ème end. Ensuite les choses se sont gâtées. Coup de pompe et imprécisions ont perturbé notre jeu, permettant aux alsaciens de scorer 2, puis de voler 1 au 7ème end. Impossible de refaire le coup du match précédent : on marque 1 pour la gloire, mais le match est perdu.
2ème jour
A ce stade, rien n’est perdu. Le match gagné contre Viry 1 modifie un peu notre statut et nous vaut des compliments dont on n’a pas l’habitude. Il reste à jouer contre Valence et Viry 3.
Jouer les Ginger n’est jamais facile, et ce fut encore une fois le cas. Après avoir volé 1 à l’entame, on devait passer la majeure partie du temps à subir le jeu valentinois, à ne faire que défendre. Au 4ème end, la cause était entendue : match largement perdu.
Dernier match contre Viry 3. Il s’agissait de défendre une possible qualification pour les championnats de France, mais sans être maître de la situation (Valence devant impérativement remporter son dernier match). Mais nous n’y étions plus. Impossible de reproduire le jeu de la veille. Viry démarrait mieux et s’échappait sans difficulté.
Le résultat final peut paraître décevant, surtout avec l’entame effectuée qui laissait entrevoir quelque chose de plus intéressant. Globalement, il y eu peu de difficulté d’être bien au balai, les longueurs étaient plutôt bien maîtrisées, du moins lors de la première journée, et peu d’erreur de stratégie. Mais d’autres problèmes sont apparus, et notamment au balayage : trop de sur-balayage, et lors du 2ème jour, un balayage trop faible qui ne permettait pas certains placements précis. Des points que l’on peut facilement corriger pour peu que l’on puisse disposer à la patinoire Baraban de Lyon d’une glace au minimum droite… Il y a un peu de pain sur la planche, mais cela ne nous fait pas peur. Demain, sans doute, on sera meilleur.
Dans l’immédiat, pas d’entraînement, mais séance «découverte» mardi 1er décembre.