Le Curling Club de Lyon vit une période peu commune, où se mêlent à la fois une tradition ancestrale et patinée, et une évolution débridée qui bouscule un peu certaines habitudes. Cette agitation soudaine n’est, de mémoire, guère fréquente. Mais là, il faut l’avouer, il se passe quelque chose d’important autour de la patinoire Baraban à Lyon.
Nous ne le savons que trop. Les références sont primordiales, surtout en sport. Sans elles, vous n’existez pas. Par exemple, une équipe de football qui veut un tant soi peu être visible sur la scène internationale, se doit de compter parmi son effectif au moins un joueur brésilien. Idem au basket où il n’y a rien à espérer si aucun américain ne figure sur la feuille de match.
Le curling possède aussi sa référence. C’est le Canada. 2ème fédération du pays après le hockey avec 450.000 licenciés, chaque village ou presque possède sa halle de 6 pistes ou s’adonnent encore autant de joueurs occasionnels. Il y a là-bas des chaînes TV qui ne diffusent que du curling… Et quand la sélection nationale, masculine et féminine, n’est pas championne du monde, elle est seconde… Aussi, le club lyonnais est particulièrement fier d’accueillir en son sein un authentique canadien, accent compris. Un très très gros coup sur la scène du curling français ! Bienvenue à Paul, tout droit venu de Toronto, qui a signé pour 1 an, et qui finit son adaptation à la glace lyonnaise…
Evidemment, le montant du transfert, exprimé en bières, demeure confidentiel.